Retour

Bataille de Montelimar


Au cours de la nuit du 22 au 23 août, des chars allemands s'infiltrent dans le village de Sauzet par la route du Roubion, mitraillent les FFI puis se retirent.

Au matin du 23 août, les bataillons du 141e régiment d'infanterie (RI) états-unien commencent à arriver sur zone. Le régiment se déploie sur un front de 22 km, des hauteurs au sud de Loriol jusqu'à Savasse. Ils sont appuyés par deux groupes d'artillerie : le 977e au nord-est de Marsanne et le 141e entre La Laupie et Condillac.

Le 142e RI atteint Nyons au grand soulagement des FTP (Francs-Tireurs et partisans) et le 143e RI s'apprête à rejoindre depuis Grenoble.

La mise en place de la ligne infranchissable fixée par le 6e corps d'armée US est loin d'être réalisée. Truscott réprimande Dahlquist pour sa lenteur.
On se met en garde du côté états-unien en se tenant sur les points hauts du terrain avec toutefois une tentative d'attaquer Montélimar avec un bataillon sur quatre et les FFI.

Cette attaque du bataillon Critchfield se produit au cours de l'après-midi, c'est-à-dire au moment même où le groupement d'attaque (Kampfgruppe Thieme) de la 11e.Panzer-division, composé d'un bataillon de grenadiers blindé du 110e régiment, d'une compagnie de dix chars Panther V et d'une batterie d'artillerie automotrice, s'élance vers le nord-est et alors que, simultanément, le 63e régiment de campagne de la Luftwaffe attaque entre Savasse et La Coucourde. Le choc frontal est particulièrement violent : les Américains reculent vers leur base de départ.
Ils sont très impressionnés par la pugnacité des Allemands vainqueurs de ce combat de rencontre.

La situation s'équilibre en fin de journée, les deux camps réclamant des renforts.


Vidéo Youtube "U.S. 7th Army - The Big Picture"

Remontée de la Vallée du Rhône et Lyon

Photos prises par mon grand-père, qui est revenu à Vienne (sud de Lyon)
après avoir guidé en haute montagne vers l'Italie 11 aviateurs d'un B24 descendu par la Flak à côté de Gap.
À ce moment-là les allemands remontent la vallée du Rhône et ont fait sauter les ponts à Lyon pour freiner l'avance alliée.














Haut de la page
Retour